Les gouvernements ont l’obligation de garantir le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour elle-même et sa famille, y compris une nourriture, un vêtement et un logement suffisants, ainsi qu’à une amélioration constante de ses conditions d’existence. Ils reconnaissent le droit fondamental qu’a toute personne d’être à l’abri de la faim.[2]
[2] ONU, Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux etmculturels, 1976. En ligne à:
https://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/CESCR.aspx.
[3] Collectivités Viables, Droit à l’alimentation. En ligne à : http://collectivitesviables.org/articles/droit-a-l-alimentation.aspx.
La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active.[5]
[5] Comité de la Sécurité Alimentaire Mondiale, S’entendre sur la terminologie, CSA, 39e session, 15-20 octobre 2012, p. 17. En
ligne à: http://www.fao.org/3/MD776F/MD776F.pdf
Dans le respect des êtres humains, de la nature, de tous les êtres vivants et de l’environnement, l’autonomie alimentaire suppose une prise en charge individuelle et collective visant l’accessibilité à une nourriture de qualité et à un meilleur contrôle du système alimentaire qui ne peut se faire sans une démarche d’éducation populaire. L’autonomie alimentaire est un processus de prise de pouvoir permettant, à toutes et à tous, l’exercice du droit à l’alimentation.[6]
[6] Regroupement des cuisines collectives du Québec, Définition de l’autonomie alimentaire, Adoptée à l’assemblée générale
annuelle du 3 juin 2015. En ligne à : http://www.rccq.org/fr/a-propos/autonomie-alimentaire/.